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Cultes et Prédications
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Le culte de La Réformation du 26 octobre 2025 a fait découvrir (ou redécouvrir) l’existence de femmes dont l’histoire a souvent été passée sous silence. C’est l’occasion d’assister à un culte « autrement » sous forme de conversation.
Chantal : Le trésor qu’est la Bible a été caché jusqu’au IIe siècle où le Lyonnais Pierre Valdo s’est levé et dit : Je crois que le trésor qu’est la Bible, est pour tous et qu’on y trouve tout ce qu’on doit savoir sur Dieu ! J’ai fait traduire plusieurs morceaux du trésor en français. Il faut lire le trésor et changer en soi et dans l’Église tout ce qui ne respecte pas le trésor des Écritures.
Anne-Marie : Mais presque personne ne l’a écouté.
Chantal : Au XIVe siècle, un autre homme s’est levé. Il s’agit du théologien anglais John Wyclif. Lui aussi a dit : Je crois que le trésor est pour tous et qu’on y trouve tout ce qu’on doit savoir sur Dieu ! J’ai traduit la Bible en anglais, afin que le plus grand nombre la comprenne et la mette en pratique.
Anne-Marie : Mais seuls quelques-uns l’ont écouté.
Chantal : Seulement quelques années plus tard, un autre homme a repris ses idées. Il s’agit de Jan Hus de Prague. Il a dit : « Je crois que John Wyclif a raison. L’Église de mon temps a enfermé le trésor à double tour. Elle veut nous faire croire qu’on peut vendre l’amour de Dieu. Mais, moi j’ai lu le trésor, je veux le partager. » Mais plusieurs de ses contemporains crièrent : Hérétique, à mort .
Anne-Marie : Jean Hus a été condamné et brulé vif.
Chantal : Pourtant à peine quelques années plus tard, en Italie, un autre homme s’est levé. C’est Savonarole. Il a traduit le trésor en italien parce qu’il a la conviction que c’était la seule richesse dont ces contemporains avaient besoin !
Anne-Marie : Mais lui aussi a été condamné à mort.
Chantal : Pourtant, tous ceux-là n’ont pas parlé en vain, ils ont ouvert la voie, préparé le chemin… car en 1517, un homme se lève, il s’appelle Martin Luther. Lui aussi croit que le trésor doit être pour tous, car l’amour de Dieu ne doit pas être un secret, au contraire, il doit être proclamé haut et fort, comme on proclame les grandes nouvelles. Il doit être chuchoté comme on chuchote un secret d’amour, on doit le dire, l’enseigner, l’expliquer.
Alors Luther traduit la Bible en allemand. Il écrit pour encourager à lire et à comprendre ce que contient le trésor. Et il va avoir deux alliés de choix : le prince Frédéric de Saxe qui va le protéger et une nouvelle invention, l’imprimerie, qui permet de copier les livres bien plus vite qu’à la main. L’imprimerie va permettre de diffuser les idées de Luther aux quatre coins de l’Europe. Grâce à cela, d’autres vont pouvoir connaître et partager le trésor : Martin Bucer, Jean Calvin, Ulrich Zwingli, Guillaume Farel, Capiton, John Knox, Théodore de Bèze, et tant d’autres hommes.
Marie-Claire : Que des hommes ? Donc, pendant cette période, aucune femme n’a rien fait ? Elles n’ont fait que regarder ou se cacher ?
Même les épouses de certains de ces hommes puisqu’ils ne sont pas tous moines encore que… Ne dit-on pas que derrière un grand homme se cache une brave femme !
Katherina Von Bora, l’épouse de Luther, ou Idelette, celle de Calvin et tant d’autres n’ont-elles rien fait pendant la réforme ?
Oui pourquoi les épouses des réformateurs ou d’autres femmes n’ont- elles apporté aucune contribution dans cette lutte de la réforme protestante ?
Ou bien, leurs contributions ont été cachées ?
Chantal : C’est la question que je me suis aussi posée. Et je suis allée chercher. Et j’ai trouvé des femmes qui ont contribué.
MC : Et qui sont –elles ? J’ai hâte d’en savoir plus. J’imagine que vous aussi chers amis ?
Chantal : Je vais vous parler de 2 ou 3 femmes qui ont retenu mon attention. Il s’agit de Catherine Zell (1497–1562) de Strasbourg, de Marie Dentière (1495–1561) et de Marguerite de Navarre entre autres.
MC : Quel est le rapport entre Marguerite de Navarre et la Réforme protestante ? Chantal ! Es-tu sûre que tu ne t’es pas déconnectée de ta page de recherche ?
Chantal : Non, MC. Il y en a même d’autres encore….
MC : Tu peux les laisser pour l’instant. Mais dis-nous ce que tu as découvert sur ces 3 femmes : Catherine, Marguerite de Navarre et Marie Dentère ?
J’ai hâte de savoir.
Chantal : Catherine Zell est née à Schütz en 1497 ou en 1498 à Strasbourg. Elle est décédée en 1562. C’était une religieuse qui a tourné le dos à ses engagements religieux. C’est donc d’elle dont je veux vous parler en premier en mettant ma loupe sur sa contribution à la réforme.
Quel pourrait être selon vous l’un de ses combats ?
MC : Je pense que c’est le mariage des prêtres !
Chantal : Exactement. Catherine a milité pour la défense du mariage des prêtres et elle a plaidé pour que les femmes jouent des rôles dans l’Église.C’est dans une lettre qu’elle a adressée à la communauté de Strasbourg en 1524 qu’elle plaide ces deux causes. Les rôles dans lesquels elle encourage les femmes à s’engager sont l’assistance aux pauvres et dans l’enseignement.
J’ai cherc
hé mais je n’ai pas trouvé dans quel type d’enseignement. Est-ce le KT, l’enseignement de la Bible ou la puériculture ! Tout est probable. Mais c’est déjà pas mal de savoir qu’elle a soutenu son mari (Matthieu Zell) et les autres réformateurs en défendant ouvertement et en écrivant une défense pour le mariage des prêtres et d’autres. Catherine n’hésite pas à prendre part aux débats passionnés mais déplore certaines altercations théologiques entre eux.
Sa priorité reste l’amour et l’union. Elle se révolte contre Luther qui avait soutenu la répression des paysans, elle déplore son intolérance et son manque d’ouverture d’esprit qui empêche l’unité des protestants.
MC : Catherine est, ce que l’on peut appeler aujourd’hui une féministe pratique et modérée. Elle ne revendique qu’un rôle actif pour les femmes dans la charité, l’éducation et le soutien aux réformateurs, sans nécessairement exiger la prédication.
Chantal : Conséquence. Elle a été respectée de son vivant et son héritage a été mieux préservé.
MC : Tu as raison Chantal. Catherine devrait être citée parmi les personnalités de la réforme au même titre que les autres hommes. Et Marguerite de Navarre, sœur du roi François 1er que tu as citée ?
Chantal : Oui. Marguerite de Navarre était une figure majeure de la Réforme protestante en France. Tout en restant catholique, elle protège les réformés. Après l’affaire des placards en 1534, Marguerite de Navarre et son mari accueillent les exilés sur leurs terres en Béarn. Mais c’est à travers la grande Marie Dentière que je l’aie su. Je vous propose d’aller directement faire la découverte de cette 2e ou 3è personnalité féminine de la Réforme que je veux vous présenter.
MC : Ah ? On t’écoute.
Chantal : En effet, Marie Dentière est née en 1490 dans la petite noblesse des Flandres. A Tournai, elle devient prieure d’un couvent qu’elle finit par quitter en 1524, lorsqu’elle se convertit à la foi protestante. Marie Dentière ancienne religieuse convertie, a une expérience directe de l’oppression ecclésiastique. Elle a épousé en premières noces un pasteur de la première génération protestante, Simon Robert. C’est un ancien curé qu’elle a suivi dans son ministère en Suisse romande. À la mort de son premier mari, Marie Dentière convole en nouvelles noces en 1535 avec un autre pasteur, Antoine Froment.
Mais sa culture et sa vivacité d’esprit la conduisent à se distinguer dans le combat pour les idées réformatrices. Elle était appelée la théologienne militante.
MC : Pourquoi la théologienne ?
Chantal : Simplement parce que c’est elle qui, dans son ‘’Épître très utile’’ avait défendu trois grandes situations théologiques à savoir :
C’est cette femme qui a fait un débat théologique avec Jésus avant d’aller évangéliser ses compatriotes : Venez voir…N’est-ce pas le Messie ?
Je ne veux pas prêcher ce passage mais voici ce que Marie Dentière écrivait à propos de la femme samaritaine : Quelle prêcheresse a été faite plus grande que la Samaritaine, laquelle n’a point eu honte de prêcher Jésus et sa parole, le confessant ouvertement devant tout le monde ?
Marie Dentière remet en cause l’interprétation traditionnelle de passages comme 1 Corinthiens 14 :34 Que les femmes se taisent dans les assemblées, en montrant que la Bible elle-même donne des exemples de femmes prédicatrices. Et elle exige que les femmes puissent enseigner, interpréter les Écritures et participer pleinement à la vie de l’Église, au même titre que les hommes.
Oui l’égalité de tous dans l’Église pour servir le Seigneur selon ses capacités et non sur le modèle patriarcal qui exclue la femme de la prédication de la parole était son objectif dans cette 2e épitre.
MC : Marie Dentière affirme là l’égalité intellectuelle et spirituelle des femmes. C’est une position révolutionnaire pour l’époque.
Chantal : Elle critique et rejette les normes sociales et ecclésiastiques qui limitent les femmes au silence, en s’appuyant sur le principe protestant du sacerdoce universel (tous les croyants, hommes et femmes, sont prêtres devant Dieu).
MC : On peut imaginer les embarras de nos réformateurs hommes devant ces revendications féministes !
Chantal : Je l’imagine parce que Luther ne souhaitait pas créer une autre Église où l’égalité Homme / Femmes serait revendiquée, mais que la Bible soit remise à sa place, que les indulgences disparaissent, que l’on chante.
Quant à Calvin, sa priorité était ailleurs. Organiser l’Église avec ses 4 ministères (pasteurs, docteurs, anciens et diacres) et asseoir une théocratie. Même s’ils sont pour le sacerdoce universel, ils ne faisaient pas du ministère féminin leur priorité.
MC : Quelle est donc la troisième chose qu’elle a défendu ?
Si je te suis bien : Marie Dentière dans un 3e temps, critique les rites catholiques, les autorités genevoises, défend le sacerdoce universel et veut la Bible comme seule autorité.
Chantal Tu me suis très bien !
Marie Dentière est allée loin en critiquant même dans ce traité théologique, des autorités genevoises et pasteurs qui ont expulsé Calvin et Farel : « Les pasteurs genevois, en expulsant Calvin et Farel, ont agi comme des chiens muets, incapables de défendre la vraie foi ».
Marie Dentière dénonce l’attitude du Conseil de Genève, qu’elle accuse de trahir les idéaux de la Réforme en censurant les voix dissidentes (y compris la sienne). Toutes ses revendications et surtout ses critiques ont provoqué la colère des autorités, menant à la confiscation de son livre et à son interdiction de publier. Presque tous les exemplaires de ses épîtres très utiles ont été confisqués. L’imprimeur a été emprisonné, et Marie Dentière a été condamnée au silence. Aucun autre livre de femme ne sera publié à Genève pendant le reste du XVIe siècle.
MC : Quelle femme courageuse ! Son combat mérite effectivement d’être connu.
Chantal : Bien que censurée, son œuvre théologique et son courage ont inspiré des générations ultérieures de femmes théologiennes et militantes. Marie Dentière meurt en 1561, après avoir ouvert, avec son mari, un petit pensionnat pour jeunes filles dans leur maison pour leur donner un enseignement très complet, incluant notamment l’apprentissage du grec et de l’hébreu, les langues de la Bible.
Aujourd’hui, l’épitre très utile de Marie Dentière est souvent considérée comme le premier traité théologique féministe de la Réforme, et Marie Dentière est aujourd’hui reconnue comme une figure majeure, bien que longtemps oubliée par la Réforme genevoise.
MC : Et personne jusqu’ à aujourd’hui ne veut lui reconnaître sa place parmi les réformateurs femmes ?
Chantal : L’oubli a été corrigé récemment. En effet, sur un bloc de pierre, placé à droite devant le Mur des Réformat
eurs, son nom y figure depuis 2002. Et c’est le seul nom de femme gravé sur ce monument genevois aux héros de la Réforme, dans le parc des Bastions de Genève avec cet écrit : Bravade – Femme libre et passionnée.
Marie Dentière participe au basculement de Genève dans la Réforme et refuse le rôle subalterne dans lequel on voulait l’enfermer. Avons-nous deux Évangiles, l’un pour les hommes et l’autre pour les femmes ? L’un pour les sages et l’autre pour les fous ? Ne sommes-nous pas un en notre Seigneur ?
Deux ou trois femmes, deux ou trois combats et deux ou trois styles.
Elles ont défendu, chacune à leur manière, une plus grande reconnaissance du rôle des femmes dans la société et dans l’Église. Elles ont utilisé la Bible ce trésor sorti de la cachette vaticane et leur influence pour contourner les restrictions imposées aux femmes.
MC : Quel combat ! Merci de nous avoir partagé toutes ces belles paroles de ces femmes combattantes et courageuses.
Chantal : Merci pour votre attention !
Prédication du pasteur Jean-Claude LEVEILLÉ à ROYAN
Culte du Dimanche 1 Décembre (1er Dimanche de l’Avent )
Thème : « Vigilants, fidèles et confiants »
Répons liturgique : «Le Seigneur est ma lumière … »
Prière d’illumination :
Lecture du jour : Luc 21 / 20-36 : – Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, vous saurez, à ce moment-là, qu’elle sera bientôt détruite. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient vers les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de Jérusalem, qu’ils s’éloignent, et ceux qui seront dans les campagnes, qu’ils n’entrent pas dans la ville. Car ce seront les jours du jugement, où s’accomplira tout ce que déclarent les Écritures. Quel malheur ce sera pour les femmes enceintes et pour celles qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans ce pays et la colère de Dieu se manifestera contre ce peuple. Ils seront tués par l’épée, ils seront emmenés prisonniers parmi tous les peuples, et des peuples piétineront Jérusalem jusqu’à ce que le temps qui leur est accordé soit écoulé.
Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Sur la terre, les populations seront dans l’angoisse, rendues inquiètes par le bruit violent de la mer et des vagues. Certains mourront de frayeur en pensant à ce qui devra survenir sur toute la terre, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, dans toute sa puissance et sa gloire. Quand ces événements commenceront à se produire, redressez-vous et relevez la tête, car votre délivrance sera proche.
Puis Jésus leur dit cette parabole : « Regardez le figuier et tous les autres arbres : – quand vous voyez leurs feuilles commencer à pousser, vous savez que l’été est proche. De même vous aussi, quand vous verrez ces événements arriver, sachez que le règne de Dieu est proche. Je vous le déclare, c’est la vérité : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. »
– Cantique 49-17 : « Quand le soir descend sur ma peur … »
Message :
Vu le chaos actuel du monde, l’annonce de Jésus pourrait nous effrayer. Mais Non ! Soyons « Vigilants, fidèles et confiants »
– Les disciples ont admiré le temple de Jérusalem, reconstruit par le roi Hérode ; il symbolisait le renouveau de l’alliance après l’exil à Babylone. Jésus leur dit que bientôt tout sera détruit car la religion du temple a été profanée par les dérives de la religion, le commerce, le trafic qui s’y faisaient ; d’ailleurs, vous vous souvenez que Jésus a chassé les vendeurs du temple ! Bientôt tout sera détruit et ce sera la fin des temps, dit Jésus.
Dans la réalité historique, en effet, le temple et tout Jérusalem furent détruits par les romains en l’an 70 de notre ère. Et le peuple juif fut dispersé pour des siècles. Ce fut en effet une vraie catastrophe pour le peuple d’Abraham. Cependant, 19 siècles après nous voyons le peuple juif revenu sur la terre promise, même si la violence du gouvernement israélien actuel nous interroge ! Alors comment comprendre cet enseignement de Jésus sur la fin des temps et les destructions annoncées ?
→ D’abord, comprendre que ni le temple, ni une bonne religion ne sont la garantie du salut ! Comme à l’époque des prêtres de Jérusalem, nous savons bien que l’Église a aussi été le lieu de bien d’ hypocrisies, et de trafics avec l’argent et le pouvoir.
– Mais même une pratique fidèle de chrétien ne mérite pas le salut ! Luther, puis Calvin l’ont bien souligné, martelé : ce ne sont pas nos bonnes actions qui assureront le salut de nos vies, mais la grâce de Dieu ; d’ailleurs, reconnaissons-le, nos actions sont toujours marquées par le péché, d’une manière ou d’une autre !
– Notre véritable salut, le salut de nos vies, tant aujourd’hui que pour l’éternité, est dans les mains de Dieu qui nous aime. Et Il nous aime tellement qu’Il est venu partager notre condition humaine douloureuse en Jésus, né dans la pauvreté, comme beaucoup de migrants. Comme nous, et avec nous, Jésus a connu l’incompréhension et la souffrance, jusqu’à la mort. Et Il nous appelle à une vie renouvelée par l’amour.
– Nous vivons actuellement un temps de chaos, de révoltes et de guerres, et nous pouvons être inquiets de l’affrontement des puissants de ce monde, inquiets même pour l’avenir de notre humanité devant la menace nucléaire ou simplement de la dégradation de la nature et de nos conditions de vie.
– Dans ce texte de l’évangile que nous venons de lire, Jésus met les disciples en garde contre cette obsession des signes annonciateurs de la fin des temps ( finalement c’est encore une recherche de sécurité !) Soyons vigilants pour ne pas nous laisser séduire, tromper part les publicités et les ‘fake-news’ qui nous égarent. On parle même de ‘vérités alternatives’ ce qui est en réalité de vrais mensonges ! Soyons fermes sur la réalité des faits pour ne pas nous laisser affoler par des idéologies perverses ! – Jésus disait en effet : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14/6), le chemin du salut et de la vraie vie est dans l’amour, même de celui qui ne pense pas comme nous . Soyons donc vigilants et fidèles, vigilants et confiants dans la grâce de Dieu ! Lui seul décidera de la fin des temps, de la transformation du monde, comme d’ailleurs de la fin de notre vie terrestre ! La connaissance de la fin des temps n’appartient qu’à Dieu !
Vigilants et fidèles à la volonté du Seigneur qui veut que nous nous mobilisions dans l’amour pour construire une humanité fraternelle, là sera notre salut !
Quand je constate l’histoire du peuple d’Israël, je ne peux qu’être émerveillé par la fidélité de l’amour de Dieu .
– C’est parce qu’Il nous aime, nous les humains qu’Il nous a créés pour vivre à l’image de Son amour, c’est parce qu’Il nous aime qu’Il a appelé un homme, Abraham, « afin que toutes les familles de la terre soient bénies par lui » (Gen 12/3) par son intermédiaire. Les descendants d’Abraham furent délivrés de l’esclavage en Egypte afin que nous sachions que Dieu nous appelle à la liberté !
Mais ne faisons pas de cette liberté une occasion de vivre n’importe comment, au mépris de notre environnement, et de nos frères ! C’est parce qu’il a ignoré cet appel, relayé par les prophètes, que le peuple d’Israël fut déporté à Babylone pendant 70 ans. Mais fidèle à Sa miséricorde, Dieu l’a rappelé de nouveau sur la terre promise ; et même encore maintenant, après avoir rejeté Son Fils Jésus. Oui Dieu est, et reste fidèle à sa promesse de vie et d’amour pour toute l’humanité. Et sans cesse Il nous appelle à notre tour à la repentance, c’est à dire à un changement de vie, à remonter la pente d’une vie dégradée, et Il nous redit la Bonne Nouvelle de Sa promesse de vie si nous écoutons Sa Parole.
Oui, Dieu est fidèle à sa promesse de vie et d’amour. N’ayons pas peur ! Quelles que soient les tempêtes et les catastrophes. N’ayons pas peur !
Soyons simplement confiants en Son amour, vigilants et obéissants à sa Parole ! A l’exemple du Christ, soyons attentifs à notre prochain, solidaires des plus pauvres de nos frères. Soyons des artisans de paix dans la justice. Participons à l’œuvre du Christ pour tous les hommes. Osons prendre parti contre les idéologies dominantes, mortifères, même si cela nous fait moquer. – Que craignons-nous ? Le Seigneur est notre soutien, notre forteresse dans l’épreuve. En toutes circonstances, et même si nos sociétés s’écroulent dans le chaos, notre vie est dans les mains du Seigneur qui nous aime. N’ayons pas peur ! Amen.